Le féminisme intersectionnel en pratique

Date : 29/11/2021

Hôtes

Profamilia, Red de Mujeres Afrolatinoamericanas, Afrocaribeñas y de la Diáspora, CREA, Swedish Association for Sexuality Education (RFSU), Family Planning Association of Sri Lanka (FPASL).

Résumé

Le monde subit actuellement les effets, non seulement de Covid-19, mais aussi d'événements importants causés par le changement climatique. Comme pour l'inégalité et la pauvreté, ces événements ont un impact disproportionné sur les femmes et les filles dans leur diversité - à travers l'âge, l'identité, la sexualité, la classe, les capacités, le statut, l'ethnicité et la race. Ces événements reflètent également l'appel clairon des ODD, qui consiste à "ne laisser personne de côté" d'ici 2030, en atteignant d'abord ceux qui sont le plus en retard. Pour y parvenir, il est nécessaire d'ancrer les programmes et les politiques dans une compréhension des oppressions croisées et de leur impact sur les réalités vécues par les femmes.

En tant qu'outil d'analyse et méthode de pratique, l'intersectionnalité remet en question l'idée de "similitude". - elle cherche à aborder les hiérarchies de pouvoir multiples et croisées qui affectent les personnes dans leur diversité, y compris, mais sans s'y limiter, les hiérarchies de pouvoir liées au genre, à l'âge, à l'identité, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la race, à l'ethnie, à la classe et à l'origine religieuse. Une optique féministe intersectionnelle permet également de soutenir et de faire entendre la voix des AM spécialisés, de première ligne, travaillant sur les VSBG et les DSSR, où les services sont conçus, fournis et gérés par et pour les communautés qu'ils visent à servir.

Faisant suite à la table ronde de l'IPPF sur l'intersectionnalité organisée en juin, cette table ronde se concentre sur la manière de faire passer l'intersectionnalité de la théorie à la pratique, en approfondissant la compréhension de ce que signifie le féminisme intersectionnel dans la pratique et comment le rendre opérationnel - sur le plan personnel, programmatique et organisationnel, du point de vue des associations membres et des autres organisations de la société civile en général.

Date

29 novembre 2021

Temps

7:00-9:00 ET / 12:00 14:00 GMT

Inscription

https://weareinnovision.zoom.us/webinar/register/WN_-EF4L1wnShOm0eWN1lOJjg

Langues

L'interprétation sera disponible en arabe, français, anglais et espagnol.

Modérateur

Ema TangarifemMembre du réseau de jeunes Profamilia et du conseil d'administration de Profamilia. Personne non-binaire, dissidente sexuelle et de genre, professionnelle en sciences politiques. Ema est une jeune personne qui multiplie, défend et exerce les RSE depuis 5 ans. Ils font partie du réseau de jeunes de Profamilia et du conseil d'administration de Profamilia.

Participants à la table ronde

Marcela Sánchez BuitragoDirecteur exécutif, Colombia Diversa. Marcela Sánchez est une assistante sociale de l'Universidad Nacional de Colombia et une ancienne boursière Fulbright Hubert H. Humphrey Academic and Professional Development Fellow à l'Université du Minnesota. Elle est actuellement directrice exécutive de Colombia Diversa, l'une des organisations les plus représentatives de la lutte pour l'égalité et la diversité en Colombie. Marcela est une grande militante des droits de l'homme des gays, lesbiennes, bisexuels et transsexuels. Elle a travaillé sur des questions telles que la participation politique des femmes, la violence à l'égard des femmes, la santé sexuelle et reproductive et les droits de l'homme, à la fois dans le cadre de stratégies de recherche et de plaidoyer en Colombie, en particulier pour la reconnaissance des droits des personnes LGBT, de leurs familles et de leurs enfants.

Bience GawanasMembre du conseil d'administration de l'IPPF, ancien secrétaire général adjoint, conseiller spécial pour l'Afrique auprès de l'ONU. Bience Gawanas a occupé le poste de conseillère spéciale auprès du ministre namibien de l'éradication de la pauvreté et de la protection sociale. Avant cela, elle était conseillère spéciale auprès du ministre de la santé et des services sociaux. Championne de la santé et des droits des femmes en Afrique, elle a été saluée pour son rôle dans le lancement de campagnes de grande envergure, telles que la campagne continentale CARMMA (Campaign on Accelerated Reduction of Maternal Mortality in Africa). De 1996 à 2003, elle a été médiatrice de la Namibie, après avoir été chargée de cours sur le droit des genres à l'université de Namibie de 1995 à 1997 et avocate au Centre d'assistance juridique, une organisation non gouvernementale de défense des droits de l'homme, de 1990 à 1991.

Ingela HolmertzSecrétaire générale de l'Association suédoise pour l'éducation sexuelle (RFSU). Elle a rejoint RFSU en octobre 2020, et possède une vaste expérience des organisations de la société civile de premier plan, tant en Suède qu'à l'international. Elle a travaillé, entre autres, pour Action Aid et la Croix-Rouge.

Zainab HassenConsultante, Association de planification familiale du Sri Lanka (FPASL). Zainab est actuellement consultante à l'Association de planification familiale du Sri Lanka, où elle travaille sur un projet de défense des homosexuels et une étude sur l'avortement. Elle est également la fondatrice de l'organisation Yellow Dot. Elle a plus d'une demi-décennie d'expérience en tant que membre d'équipes mondiales et locales dynamiques comme ONU Femmes, le PNUD, le ministère de la réconciliation nationale et le CPA. Son travail se concentre sur l'autonomisation des minorités marginalisées, avec un accent particulier sur le genre et la réconciliation. Elle a fait des études de droit et de développement international et prépare actuellement un master en droits de l'homme.

Diana MorenoDirectrice du plaidoyer, Profamilia. Diana Carolina Moreno est avocate de l'Universidad Javeriana et titulaire d'un LLM de l'Université de Columbia. Elle est actuellement directrice du plaidoyer à Profamilia. Diana a travaillé pour les droits de l'homme et les droits sexuels et reproductifs au Center for Reproductive Rights, ELEMENTA S.A.S, la Cour interaméricaine des droits de l'homme et Women's Link Worldwide. Diana a également été chercheuse et professeur à l'Universidad Javeriana sur les questions de genre, de droits humains et de conflits armés depuis le début de ses études de droit. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a participé à des activités de contentieux stratégiques nationales et régionales liées aux droits des femmes et des LGBTI.